• 8 mai – Italie, Pompéi : Notre Dame du Rosaire (1875)
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    Quand arrive l’Ascension, Marie voudrait bien rejoindre son Fils…

     

    Pour comprendre les sentiments de Marie à l’Ascension, nous devons comprendre les liens qui l’unissaient à son Fils : ce sont les liens charnels d’une mère pour celui qu’elle a porté, mis au monde, nourri, élevé et qu’elle a vu grandir. Mais pour cette Mère-là s’ajoute le fait qu’elle est restée vierge par amour pour Lui, qu’elle l’a soutenu de ses prières dans sa mission et de sa présence à Capharnaüm, et qu’elle a continué cela dans sa Passion jusqu’au pied de la Croix.

    Dans cet esprit, le Père d’Elbée (1892-1982) dit, dans son petit livre « Croire à l’Amour », à recommander à tous, qu’à l’Ascension, la Mère de Dieu voudrait bien partir pour être avec Jésus pour toujours, mais se dit que si sa présence dans l’Église naissante est nécessaire, alors elle consent à rester sur terre ; on peut bien le penser de la Sainte Vierge, puisque nous voyons que ces sentiments seront ensuite ceux de Saint Paul, et encore de Saint Martin. Et de fait la Mère de Jésus guide les disciples de son Fils dans leur prière pour que l’Esprit-Saint promis soit envoyé : c’est le rôle d’une mère que d’apprendre à prier à ses enfants.

    Voilà donc l’état d’esprit de Marie le jour où la victoire de son Fils est manifeste aux yeux de ses disciples. (…) Une chose me paraît certaine, c’est qu’il faut prier comme jamais nous ne l’avons fait – et faire pénitence !

     

    En Notre Dame, Père Bernard Pellabeuf

    Ancien missionnaire Fidei Donum au Zaire et au Bénin

     


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  • 6 mai – Italie : Notre Dame de Saint-Jean (1658) – Icône de la Source vivifiante à Constantinople
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    Statue de la Vierge Marie au bout du chemin des oliviers, Istanbul. © CC BY-SA 2.0/Dennis Jarvis
    En Turquie, le sanctuaire de la Mère de Dieu, Source de vie

     

    Ce sanctuaire marial d’Istanbul (ex Constantinople) remonte au Ve siècle, quand le futur empereur Léon Ier (†474) guida un aveugle égaré et assoiffé. Sur les indications d'une voix céleste, il lui donna à boire une eau boueuse et lui en lava les yeux. Plus tard, une fois devenu empereur, Léon Ier fit construire une église en l'honneur de la Mère de Dieu et voulut l'appeler : « Source de vie »

    Au VIe siècle, l'empereur Justinien agrandit cette église, et beaucoup de miracles continuèrent à se produire. Après la chute de Constantinople (1453), le sanctuaire fut saccagé. Il fut reconstruit en 1834 avec une solennelle dédicace. Actuellement, le sanctuaire est fréquenté toute l'année.

    L'icône de la fête représente la Vierge Marie dans la position de l'Orante. Elle apparaît avec l'enfant Jésus et une cruche d'eau miraculeuse que les fidèles lui suppliaient de donner.

    Les hymnes chantés au sanctuaire établissent le lien entre l'abondance des guérisons physiques et spirituelles et le fait que la Vierge Marie soit la mère de Dieu (la guérison vient de Jésus, qui est de nature divine, Créateur et Rédempteur).

     

    Synthèse F. Breynaert

    Encyclopédie Mariale

     


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  • 5 mai – Égypte : Reconnaissance par Kyrillos VI, patriarche copte, des apparitions de Zeitoun au Caire (1968)
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    « Je n'avais jamais rien demandé directement à la Vierge »

     

    À l'âge de 14 ans, Irasema Angel, jeune américaine de Californie, adopte un style de vie rebelle, marqué par le féminisme, l'hédonisme et l'autosuffisance. Cette superficialité l'a conduite à s'éloigner de tous, y compris de sa famille, mais surtout de Dieu et des sacrements.

    « Je pensais que j'étais maîtresse de ma vie et que je n'avais de comptes à rendre à personne », dit-elle.

    Les années passent ainsi : entre bars et boîtes de nuit, du jeudi au dimanche sans discontinuer. Bientôt, les fêtes deviennent l'occasion de se droguer et de s'adonner à la luxure. « Personne ne m'a éduquée et il était très facile de ne pas me contrôler. Cela m'a rendue esclave de mes passions », dit-elle. « Dans mon cas, je ne savais pas faire la différence entre l'amour et la luxure. Je n'avais ni honte ni pudeur. »

    Cette façon de vivre imprégnait de frivolité tous les aspects de sa vie, mais cela a radicalement changé lorsque la Vierge Marie est intervenue dans sa vie !

    Durant un long processus personnel au cours duquel Irasema a renoncé à sa vie passée et s'est formée à la foi, elle a commencé à assister à la messe dans une paroisse de San Diego (États-Unis). Là, elle « s'efforce d'accomplir la volonté de Dieu », mais il lui est encore difficile de surmonter certaines situations qui sont enracinées en elle depuis longtemps.

    Au moment où sa foi commence à vaciller, une amie l'invite à participer à une danse traditionnelle en l'honneur de Notre Dame de Guadalupe. À chaque réunion, le groupe de danse prie le rosaire avant et après chaque répétition pour se préparer au pèlerinage du 12 décembre, jour de la fête de Notre-Dame de Guadalupe.

    Ce jour-là, Irasema fait partie des pèlerins qui vénèrent la Vierge. Elle raconte que pendant le voyage, elle n'a rien ressenti de particulier, mais que lorsqu'elle est entrée dans l'église à la fin de la procession, elle a été submergée de larmes, ce qu'elle ne parvient toujours pas à expliquer. « Je ne savais pas ce qui se passait. Je n'avais jamais rien demandé directement à la Vierge, mais je demandais chaque jour à Dieu ma conversion. C'est alors que la Vierge est venue me délivrer des griffes de Satan », raconte-t-elle. « C'est ainsi que Marie est entrée dans ma vie et que j'ai rompu avec le péché mortel », dit-elle, ajoutant « j'ai commencé à guérir mes blessures. Dieu m'a donné une nouvelle chance. »

     

    Andrés Henríquez, 23 février 2024

    Adapté de www.catholicnewsagency.com

     


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  • 3 mai – Saint Philippe et saint Jacques, apôtres – Pologne : fête de Marie, Reine de Pologne – Acte de consécration de la Pologne à Marie (1966) – Apparition de Notre Dame des Trois-Épis à Thierry Dietrich et le forgeron Schoeré en 1491
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    © Shutterstock/John Ehart Photography
    L’apparition de Notre Dame des Trois-Épis (I)

     

    Le 3 mai 1491 à 10h du matin, ainsi que le précise la chronique de Thann, Thierry Schoeré, forgeron d'Orbey se rendant au marché de Niedermorschwihr, près de Colmar dans l’est de la France, passa devant un chêne où il aperçut une image sainte déposée, selon la coutume de cette époque, afin d'inviter les passants à prier pour un homme qui venait de rendre l'âme en ce lieu quelques jours auparavant.

    Descendant de son cheval, il s'agenouilla devant la pieuse image et priant avec ferveur pour le repos de l'âme du malheureux, il fut soudain ébloui par un éclatant rayon lumineux, au milieu duquel apparut une forme délicate et vaporeuse. C'était la Vierge Marie, enveloppée de longs voiles blancs transparents, qui tenait trois épis en sa main droite et un grêlon dans la main gauche :

    « Relève-toi, brave homme, dit la Vierge avec douceur, et écoute. Vois ces épis. Ils sont le symbole de l'abondance des belles moissons qui viendront récompenser les êtres vertueux, généreux et apporter le bien-être et le bonheur dans les foyers des fidèles chrétiens. Quant à ce glaçon, il signifie que la grêle, la gelée, l'inondation, la famine et tout son cortège de désolation et de malheurs viendront punir les mécréants dont la gravité des péchés a pu lasser la miséricorde divine. Va, bonhomme, descends dans les villages et annonce à tous les habitants le sens de ces prophéties.»

     

    Récit des apparitions de Notre-Dame-des-Trois-Epis, en Alsace

    Selon les archives du village d'Orbey - toujours conservées au musée de Colmar

     


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  • 2 mai – Saint Athanase, évêque d’Alexandrie, docteur de l’Église, † 373
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    © Shutterstock/Gladskikh Tatiana
    « La Bienheureuse Vierge Marie fait tout pour moi »

     

    Ma mère est décédée pendant la pandémie du COVID. Elle a vécu ses derniers jours dans une maison de retraite médicalisée que j'aurais aimé pouvoir mieux apprécier à l'époque. L'établissement était correct avec des employés pour la plupart dévoués et gentils, qui méritaient un salaire et une reconnaissance bien supérieurs à ce qu'ils recevaient... Pourtant, les résidents avaient souvent l'air tellement abandonnés qu'il était difficile de ne pas ressentir de la tristesse. C’était l’endroit idéal pour nous rappeler notre destination finale, notre finitude !

    Je me rebellais contre cette nouvelle facette de la personnalité de ma mère car elle avait changé radicalement depuis son diagnostic de démence. J'étais hantée par le souvenir de la personne qu'elle avait été pendant la plus grande partie de sa vie : une femme qui contrôlait la situation, toujours droite dans sa dignité. Elle avait été une merveilleuse enseignante, bibliothécaire, conteuse et chanteuse ; elle avait aussi toujours son chapelet avec elle ! Elle aurait été horrifiée de voir la nouvelle personne qu'elle était devenue !

    Pourtant, quand j’allais la visiter dans sa maison de retraite, elle me disait qu'elle aimait prier toute la journée : « C'est tout ce que je sais faire maintenant ! » Elle avait acquis une innocence que l'on ne voit que chez les personnes totalement vulnérables. En plus des maladies physiques et de sa perte de mémoire, elle était devenue suffisamment vide d’elle-même que le Saint-Esprit semblait rayonner en elle comme jamais auparavant tant elle était paisible et accueillante !

    Mon mari était très admiratif en même temps qu’étonné de l'attitude si positive de ma mère en cette dernière période de sa vie. « Comment faites-vous pour rester joyeuse ? », lui a-t-il demandé un jour avant notre départ. « La Bienheureuse Vierge Marie fait tout pour moi », a-t-elle répondu sans la moindre hésitation. Lui et moi avons été surpris et émus par la facilité et l'immédiateté de sa réponse.

    Nous la citons souvent. En effet, il me semble juste que quelqu'un comme ma mère, qui a longtemps consacré sa vie à Marie, soit accompagné par elle à la fin de sa vie. Une Marie dont nous oublions trop souvent qu'elle avait un corps sur terre, une femme qui avait connu intimement non seulement sa propre finitude, mais aussi celle d'un fils bien-aimé suspendu à une croix.

     

    Jane Mc Cafferty

    www.jesuites.org

     


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  • Honneur au mois de Mai, Mois de Marie :
    LA PUISSANCE DE l’AVE MARIA
    « En quoi cette Dévotion nous aide-t-elle
    à être tout entier à Jésus ? »
    À l’attention des « Tout-Petits », livrés à la
    Sainte Vierge Marie par la Pratique des AVE MARIA
    du Très Saint Rosaire, à la suite de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort !

     


    1- Regardez donc, petits enfants
    Ce chapelet, humble instrument :
    Il est de bois, il est de pierre,
    Brillant ou mat, chaînette en fer
    Tout coloré, ou bien doré
    Choisissez celui qui vous plaît.


    2- Mais attention, petits enfants
    Cet objet, un rare présent
    Signifie Don de la prière
    Des « Tout-Petits » envers leur Mère.


    3- Il est la marque des coeurs épris
    De Jésus-Christ et de Marie
    Il est l’accueil dans votre vie
    D’une Grâce Spéciale du Saint-Esprit.


    4- Regardez-donc avec piété
    Ces grains qui courent en dizainier,
    Et égrenez entre vos doigts
    Credo, Pater, Ave Maria.


    5- Ce sont, il faut que l’on vous dise,
    Les Grandes Prières de l’Église
    Elles sont profondément bénies
    Elles sont de Divin toutes emplies.


    6- N’oubliez pas le Gloria,
    Faites un large signe de Croix :
    Sainte Bernadette le fit,
    Comme la Sainte-Vierge le lui apprit.


    7- Signez lentement sur vous-même,
    Du front au coeur, sur chaque épaule,
    En Hommage au Dieu qui vous aime
    Trois-fois Saint en ce grand Symbole.


    8- Ponctuez bien, faites une pause ;
    Il s’agit surtout d’une Chose :
    Ce que vous dites, ce que l’on ose
    Envers le Ciel à Qui l’on cause.


    9- Tout en étant bien affectueux
    Votre ton doit être respectueux :
    Réalité de notre foi,
    Seigneur j’adore j’aime et vous crois !


    10- Alors entrez petits enfants
    Dans le Mystère du Rosaire
    Offert aux pauvres et aux fervents
    Qui s’en réjouissent, pour s’y complaire.


    11- Que votre âme soit bien malléable,
    Pour y goûter tout l’agréable.
    L’inspiration, à peine palpable
    Est d’un effet inexplicable.


    12- De l’ancien Psautier en vigueur
    Aux clausules que l’on Psalmodie :
    À la Vierge Marie, l’Honneur
    De l’Angélus et de ses fruits !


    13- Vous trouverez, sans artifice
    Pratiques et Mémorisation :
    Embrassez ces Invocations,
    Communiez-y avec délices.


    14- Placez votre attention entière
    Sur la Présence particulière
    Des Regards croisés, attendris,
    De Jésus-Christ et de Marie.


    15- Ils vous invitent à pénétrer
    À chaque étape de leurs deux vies,
    Dans l’Histoire Sainte des Coeurs-Unis
    Se déployant à l’infini.


    16- Il faut scruter, petits enfants
    Et méditer tout patiemment,
    La Grandeur de l’Existence
    Du Sauveur et Sa Toute-Puissance !


    17- Puis gardez, comme la Sainte Mère
    Tous ces évènements inouïs
    Au fond de vous, en votre esprit,
    En sachant dire un grand merci !


    18- C’est l’Évangile lu, parcouru
    Source Vive ne tarissant plus
    De façon si claire et touchante
    Des Prophètes à l’Église naissante.


    19- Et voici, petits-enfants,
    Vous ressentez très suavement
    Les mots de l’Annonce lumineuse
    Comme une Présence prodigieuse.


    20- Le sentiment mystérieux
    Touchant votre être et tous les Cieux
    Est un Miracle insoupçonné
    De Dieu en notre Humanité.


    21- Car au creux du Temps d’Oraison,
    Au rythme des Salutations,
    L’Archange de l’Incarnation
    Vous gratifie d’une Fine Onction.


    22- Et le rythme qui vous conduit
    Vous rend proches et participants
    À chacun des évènements
    Qu’ont vécu Jésus et Marie !


    23- Vous apprendrez avec le temps
    Chaque jour, des années entières
    Cette marche extraordinaire
    De la Crèche au Crucifiement.


    24- Transportez-vous, petits enfants
    Dans l’Amour Pur et éclatant
    Des merveilles du Dieu-Enfant
    Au bonheur des premiers Printemps.


    25- Puis des Appels aux incroyants
    Aux miracles du Messie vivant ;
    Des sermons, en soleil levant
    Aux prêches pour les pénitents.


    26- Des paraboles au goût mordant,
    Aux veillées en soleil couchant ;
    Des voyages, et traversées nombreuses,
    Pour exhorter les foules pieuses.
    Honneur au mois de Mai, Mois de Marie :
    LA PUISSANCE DE l’AVE MARIA
    « En quoi cette Dévotion nous aide-t-elle
    à être tout entier à Jésus ? »
    À l’attention des « Tout-Petits », livrés à la
    Sainte Vierge Marie par la Pratique des AVE MARIA
    du Très Saint Rosaire, à la suite de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort !


    27- De guérisons en conversions
    À l’amertume des trahisons ;
    Et de l’incandescent Thabor
    Jusqu’aux portes de la mort.


    28- Et ces calomnies dépravées,
    Faisant du Christ un accusé,
    Dans le rejet et la douleur
    De l’opprobre au Saint-Serviteur.


    29- Enfin le Berger, Bon Pasteur
    Des brebis perdues, des pécheurs
    Offrant Sa Vie et Ses Vertus
    Pour les humains et leur Salut.


    30- Le Fils versant sueurs, pleurs et sang
    Opère délivrances, Sacrements
    Fournit à nos dettes, un paiement
    Pour rendre au Père tous Ses Enfants !


    31- Or sachez-le, petits enfants
    Qu’en ce combat rude et violent,
    Marie a vraiment tout vécu
    Avec, en, par, pour Son Jésus !


    32- La Madone témoigne et nous dit
    « Croyez en Mon fils secourable ! »...
    Ses Mains, Ses Pieds, sont transpercés
    Ses Épaules, son Côté déchirés
    Vous parlent au-delà des pensées,
    Du triomphe de la Vérité.


    33- La Reine Marie, Immaculée
    Mène avec nous le Chapelet.
    Elle parle à chacun en conscience
    Et son langage, subtile Essence,
    Nous offre Espérance et Promesse
    En une Ineffable Tendresse.


    34- C’est pourquoi, petits enfants
    Restez fidèles à son Rosaire
    Il vous soutien, il vous défends
    Vous consacre à cette Maman.


    35- Reine du Ciel, Mère des humains
    Souveraine des Anges et des Saints,
    Elle est Refuge Salvateur,
    Bouclier contre nos erreurs.


    36- C’est par Elle que Dieu a voulu,
    Bien avant que ce monde ne fût
    Offrir cette Dévotion sublime,
    La plus Parfaite, la plus intime.


    37- Ce Dieu vient aussi nous instruire
    Du Secret de Sa Chère Servante :
    Grandeur unique et fulgurante
    Du fond des Âges venue jaillir !


    38- Marie voua le Suprême fiat
    À la Divine Volonté.
    Ce fût un tel Magnificat
    Que son Rang est inégalé !


    39- Du premier « OUI » au dernier cri
    L’Aurore sombre en Gethsémani ;
    Et s’il n’y eût l’Eucharistie
    Comment repousser l’Ennemi ?


    40- Alors Celle qui nous est donnée,
    Vrai modèle, Première de cordée,
    Nous prodigue toutes les faveurs
    De Dieu le Père en Sa Splendeur.


    41- Et par ces grains, toutes vos âmes
    Sous le Voile Bleu de Notre-Dame
    Scintillent d’une Beauté sans fin,
    Transfigurant votre destin.


    42- Comprenez-vous, petits enfants
    Que la Vie du Christ et la vôtre
    Soient scellées si intimement
    Par l’Effusion de Pentecôte ?


    43- Sur les routes de Galilée
    Dans les Pas du Christ, Ses sentiers,
    De Nazareth ou de Judée,
    Ce sont vos routes qui s’enracinent
    Brûlantes du Sceau qui prédestine.


    44- Sa Pâques est votre Pâques aussi
    Elle vous délivre de l’oubli.
    La Rédemption qui vient de Lui
    Des Origines, vous magnifie !


    45- Ses mystères sont allégories !
    Votre Genèse en Son Esprit,
    Ravive en vous Son souvenir :
    C’est le Chemin du « Revenir »


    46- Ce Chapelet que vous portez,
    Porte en lui Paix et Charité.
    Il vous porte en la Trinité,
    Et vous apporte Félicité.
    47- Il est Visitation Mariale,
    Surnaturelle Nativité.
    Il vous présente en ce Cénacle
    Pour vous accomplir et prier.


    48- N’ayez crainte d’être misérables
    L’Amour devient la seule Loi :
    Nulle autre Victoire n’est semblable :
    « Apôtres et offrande » à la fois.


    49- Soyez certains, petits enfants
    Montfort l’enseigne très brillamment ;
    La Vie du Christ est votre vie :
    Tabernacles, vibrantes Hosties,
    Comme « Jésus vivant en Marie » !


    50- À Jésus-Christ Glorieusement,
    Par Sa Mère au firmament,
    Dieu Seul vous aime infiniment,
    Vous êtes à lui assurément,
    Il est Père, soyez Ses enfants !
    Ainsi soit-il.
    Totus tuus, À Jésus par Marie !
    Valérie K. GOBET MALONGA
    Laïque Consacrée Missionnaire Montfortaine Française,
    Confrérie Marie reine des Coeurs.
    Cadre infirmière, DEA/Dr en Santé Publique,
    Professeur de Biologie et sciences médico-sociales,
    Thérapeute chrétienne.


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    Casa Generalizia SG 35-2024

    Lettre Circulaire

    Saint-Laurent-sur-Sèvre, le 28 avril 2024

     

    MISSIONARI MONFORTANI

    Viale dei Monfortani, 65

    00135 ROMA

    ITALIA

    Tel. (0039) 06.30.50.203

     

    « Mais c’est peu que de rien craindre ;

    Dieu veut que vous espériez de lui de grandes choses

    Et que cette espérance vous comble de joie. »

    (Aux associés de la Compagnie de Marie, 5)

     

    Chers Confrères,

    Salutations de joie, d'espérance et de paix en ce temps pascal, particulièrement en la fête de notre

    Fondateur, Saint Louis-Marie de Montfort qui a lieu cette année le 29 avril 2024. C'est en effet une

    bénédiction de célébrer la fête de notre Fondateur en cette période de Pâques. Le mystère pascal –

    mort et résurrection ensemble – est un mystère de transformation : des ténèbres à la lumière, de la

    peur à l'amour et à l'espérance ; de la mort à une nouvelle vie en Christ. La Ratio Formationis I

    (RF I) décrit le parcours de vie de notre Fondateur, Saint Louis-Marie de Montfort, comme « une

    participation au mystère pascal » (RF I, 3). La Ratio Formationis I dit :

    « Le parcours qui a conduit Montfort à sa tombe a commencé sur une autre tombe : les

    fonds baptismaux, où Louis Grignion est mort avec le Christ pour ressusciter avec lui. Cet

    itinéraire l’a conduit à prendre au sérieux et à vivre pleinement les promesses de son

    Baptême. Ses années de croissance l’ont amené à répondre à sa vocation à la vie

    apostolique dans laquelle il a lu les signes des temps et il a invité ses frères et sœurs à

    renouveler à leur tour les promesses de leur Baptême et à laisser ces promesses façonner

    leur vie. » (RF I, 2).

    Saint Louis-Marie de Montfort nous a donné un bel exemple et un moyen de vivre fidèlement notre

    vie consacrée, avec joie et espérance. Son invitation à faire notre consécration quotidienne à Jésus

    par Marie, notre Mère, est un moyen de vivre notre vie à la lumière du mystère pascal. Célébrer la

    fête de notre Fondateur, c'est célébrer sa vie. C'est une invitation à nous reconnecter à notre source

    d'où jaillit notre identité montfortaine. Par conséquent, le chemin parcouru par notre Fondateur

    devrait aussi devenir notre chemin. Le chemin parcouru par Saint Louis-Marie de Montfort l'a

    amené à oser prendre des risques pour Dieu et pour l'humanité dans une fidélité créatrice.

    La question pour nous est : osons-nous emprunter le même chemin que Montfort a emprunté et

    vécu ?

    La Ratio Formationis I nous rappelle que « Nous ne sommes pas des clones du Père de Montfort ;

    nous ne pouvons simplement répéter ses mots, ses gestes et ses actions (...) Chacun de nous a sa

    personnalité propre, une vie et une histoire unique. Nés à un moment et à un lieu donné, dans des

    cultures différentes (...) Notre réponse spécifique au Christ nous a amenés à faire route ensemble

    pour ce pèlerinage » (RF I, 5).

    En ce sens, emprunter le chemin de Saint Louis-Marie, ce n'est pas simplement répéter ou imiter
    ce qu'il a fait, mais s'approprier et intégrer son chemin dans notre contexte respectif d'aujourd'hui.
    Pour entrer dans un processus d’appropriation et d’intégration, nous avons besoin de la vertu de
    fidélité créatrice. Cette vertu nous rend capables de « célébrer » notre vie – mission montfortaine,
    inspirée par la vie et le charisme de notre fondateur dans notre contexte, avec espérance et joie.
    Les Actes du Chapitre Général de 2023 nous invitent à nous laisser animer par la vertu de fidélité
    créatrice. Ces Actes nous donnent quelques idées inspirantes et des aspects ou propositions
    pratiques importants qui nous aident à nourrir notre fidélité créatrice. En ce moment de grâce, pour
    nous aider à mettre en œuvre les Actes du Chapitre Général de 2023, nous partageons avec
    vous le Plan Opérationnel 2024 – 2029. J'espère que nous pourrons faire un pèlerinage ensemble,
    comme une seule famille qui suit le chemin tracé par saint Louis-Marie en mettant en œuvre les
    Actes du Chapitre 2023 à tous les niveaux.

    Bonne fête de Saint Louis-Marie de Montfort. Célébrons notre vie – mission montfortaine en osant
    prendre des risques pour Dieu et pour l'humanité sur les pas de Saint Louis-Marie.
    Que Marie, notre Mère, nous guide, nous protège et nous forme à devenir ses véritables enfants qui
    offrent sans réserve leur cœur et tout leur être à Jésus Christ.

    Bonne fête de Saint Louis-Marie de Montfort,

    P. Yoseph Putra Dwi Darma WATUN, SMM


    Supérieur Général

     

     

     

     

     

     

     


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  • 28 avril – Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716)
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    © Unsplash/Anna Hecker
    Pour Montfort le Rosaire est l'instrument le plus puissant de la mission (I)

     

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort consacra un livre entier au Rosaire qui n'a été publié qu'en 1911 (deux siècles après sa mort !). Il l'appela « Le Secret admirable du très saint rosaire », avec pour sous-titre « pour se convertir et se sauver » (abréviation SAR). Le Rosaire est pour Montfort l'instrument le plus puissant de la mission. Il commente chaque prière du Rosaire ainsi :

    « Le Credo ou Symbole des Apôtres qu'on récite sur la croix du Rosaire ou du chapelet, étant un sacré raccourci et abrégé des vérités chrétiennes, est une prière d'un grand mérite, parce que la foi est le fondement et le commencement de toutes les vertus chrétiennes, de toutes les vertus éternelles et de toutes les prières que Dieu a pour agréables. » (SAR 34) « Comme la foi est la seule clef qui nous fait entrer dans tous les mystères de Jésus et de Marie renfermés au saint Rosaire, il faut le commencer en récitant le Credo avec une grande attention et dévotion, et plus notre foi sera vive et forte, et plus le Rosaire sera méritoire. » (SAR 35).

    La prière du Notre Père est grande parce qu'elle nous a été enseignée par Jésus, notre Seigneur : son auteur « n'est pas un homme ou un ange, mais le Roi des anges et des hommes, Jésus-Christ. » (SAR 36) « Elle surpasse, dit Thomas à Kempis, tous les désirs des saints, elle contient en abrégé toutes les douces sentences des psaumes et des cantiques; elle demande tout ce qui nous est nécessaire; elle loue Dieu d'une excellente manière; elle élève l'âme de la terre au ciel et l'unit étroitement avec Dieu. » (SAR 36) « Saint Augustin assure que le Pater bien récité efface les péchés véniels » (SAR 37) et nous enseigne à détester et à éviter le péché (SAR 43).

    « La Salutation angélique, le Je vous salue Marie, est si sublime, si relevée, que le bienheureux Alain de la Roche a cru qu'aucune créature ne peut la comprendre et qu'il n'y a que Jésus-Christ, né de la Vierge Marie, qui puisse l'expliquer. Elle tire principalement son excellence de la très Vierge à qui elle fut adressée, de l'Incarnation du Verbe pour laquelle elle fut apportée du ciel, et de l'archange Gabriel qui la prononça le premier. » (SAR 44) « Quoique ce cantique nouveau s'adresse directement à la Mère de Dieu et qu'il contienne ses éloges, il est néanmoins très glorieux à la Trinité, parce que tout l'honneur que nous rendons à la Vierge retourne à Dieu comme à la cause de toutes ses perfections et de tous ses vertus. » (SAR 47)

     

     


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  • Le saint rosaire, cette arme que la Vierge Marie nous a donnée

     

    « Aimez la Madone et priez le rosaire, car son rosaire est l'arme contre les maux du monde d'aujourd'hui. Toutes les grâces données par Dieu passent par la Sainte Mère ». (Padre Pio)

    Le pape Jean-Paul II a sans aucun doute retenu ces paroles de saint Padre Pio, car nous savons qu'il priait le rosaire tous les jours et qu'il a accompli beaucoup d'autres choses pour promouvoir la dévotion à la Sainte Vierge et à « l'arme » qu'elle nous a donnée.

    Le pape est souvent placé dans une position très difficile : il doit s'efforcer d'amener les gens au Christ par le biais de questions sociétales pertinentes, tout en évitant la tentation de s'enliser dans la culture. Le pape Jean-Paul II a trouvé un équilibre très subtil en rejoignant les gens là où ils étaient et en les invitant à grandir dans la sainteté personnelle à l'aide du rosaire.

    Qu'il s'agisse de la guerre froide, des attaques terroristes du 11 septembre ou de la guerre contre la famille, Jean-Paul II a conservé une foi inébranlable et vivifiante dans le rosaire et sa puissante portée. Il nous a encouragés à prier pour la paix, pour des solutions, pour l'espérance et pour l'amour dans toutes les rencontres. Lorsque nous demandons des choses nobles, Notre Dame est toujours capable d'aller voir Notre Seigneur à notre place et nous savons que Jésus aime trop sa mère pour lui refuser quoi que ce soit .

    Comme le disait saint Maximilien Kolbe, « N'ayez jamais peur de trop aimer la Sainte Vierge. Vous ne pourrez jamais l'aimer plus que Jésus ne l'a fait ».

    Saint Jean-Paul II vouait une dévotion particulière à Padre Pio, Louis de Montfort, Jacinta et Francisco Marto - deux des enfants de Fatima qu'il a lui-même canonisés - tous de fervents défenseurs du Saint Rosaire. À Fatima, la Vierge a exprimé son désir d'avoir des rosaires quotidiens et saint Jean-Paul II n'avait pas l'intention de décevoir la Mère de Dieu. Il a déclaré que la promotion du Rosaire devait être reprise non seulement par notre génération, mais par toutes les générations futures, pour le salut de tous.

     

    John Hanretty, 6 février 2024

    www.relevantradio.com

     


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  • 26 avril – Italie, Rome : La première icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours est placée dans l'église des Rédemptoristes (1886)
    Illustration
    © Shutterstock/NS Natural Queen
    Converti par la chanson des Vendéens allant à l’échafaud !

     

    Parmi les nombreux nécessiteux dont s’occupe sœur Rosalie Rendu (1786-1856), une Fille de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul, dans le quartier Mouffetard à Paris, un souci la préoccupe : un vieillard infirme, athée militant, qui se vante d’avoir participé, à Nantes, durant l’hiver 1793-1794, aux effroyables noyades organisées afin d’accélérer l’éradication des catholiques et des prêtres qui encombraient les prisons de la ville. Devant l’agressivité du personnage et la fierté qu’il tire de ses crimes, nul ne doute qu’il soit damné d’avance. Sauf sœur Rosalie.

    Auprès de lui, sœur Rosalie ne fait ni prosélytisme ni moralisme : elle se contente de donner l’exemple d’une charité vraie, constante, répétitive. Elle donne simplement à l’homme un exemplaire de la médaille miraculeuse, qui vient d’être révélée à sœur Catherine Labouré par Notre Dame, en novembre 1830, dans la chapelle de la Rue du Bac à Paris.

    L’intervention de Notre Dame est discrète, mais patente : la médaille réveille chez le vieillard un souvenir enfoui depuis plus de quarante ans et dont il n’a jamais parlé à personne, mais où la dévotion mariale est prépondérante. Il se rappelle soudainement le cantique de saint Louis-Marie Grignion de Montfort à Notre Dame de la Bonne Mort :

    « Je mets ma confiance, Vierge, en votre secours ! Servez-moi de défense, prenez soin de mes jours, et quand ma dernière heure viendra fixer mon sort, permettez que je meure de la plus sainte mort », qu’il avait entendu chanter jadis par des Vendéens allant à l’échafaud.

    En pleurs, l’homme au cœur si endurci demande à revenir au catholicisme ! Il mourra peu après, pieusement, dans les bras de sœur Rosalie, en chantant jusqu’au bout « sa chanson ».

     

     


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